Sujet: [19/04/2482]Les problèmes arrivent tard le soir. Ven 8 Mar - 22:51
• Lieu du rp : Dans le camp?. • Date du rp : Après-midi du 19/04/2482 • Participants : Zackary Riden & Clarke Griffin • Météo : Temps ombragé. • But du rp : Dispute? Zack va se faire remonter les bretelles par Clarke • Résumé du rp : (A éditer une fois le sujet terminé. Ca vous permettra de voir si vos persos vous ont laissé faire ce que vous vouliez. Et surtout, ça vous permettra de nous dire ce qui a pu se passer d'important, pour la chrono générale si cela s'avère utile. Ou ça servira simplement aux gens qui peuvent être concernés par votre sujet ! N'hésitez donc pas à nous dire si vous avez dû vous battre, si vous avez eu de la "visite" de la Faune et/ou de la Flore... Bref, on veut tout savoir !)
Toute cette pression sur mes épaules, ça en devient étouffant par moments. Aucun cours, aucun bouquin de médecine que j'ai pu dévorer sur l'Arche ne pouvait me préparer à un tel scénario quasi catastrophe, avec cet atterrissage qui ne s'est clairement pas passé comme prévu. J'ai juste hâte que ma mère et d'autres arrivent à leur tour, qu'ils puissent prendre le relais face à des cas que j'ai juste vu en théorie. Et encore .. Bref. J'ai fait au mieux. Je continue de le faire. Mais, est-ce seulement suffisant ? Puis s'il n'y avait que ça.. Une certaine présence par ici, que je ne m'attendais absolument pas à recroiser un beau jour ne m'aide pas à m'apaiser. De loin pas. Bref. Ne pas y penser. Pas maintenant. Alors même que je tente de rouler des bandages qui ont déjà été utilisé, mais qui ont été lavés avec grande attention. Une sorte de passe-temps pour moi, alors que l'infirmerie est assez calme pour le coup. Ça fait du bien, d'ailleurs. Mais, enrouler des bandages médicaux, ce n'est pas forcément le truc le plus cool à faire. Il faut y passer, on doit réutiliser ce qui peut l'être. On n'a pas de ressources médicales illimitées et les bandages, c'est juste la base. Puis, disons que ça m'occupe et m'évite de trop voir mes pensées se brouiller étrangement. Ce n'est donc pas plus mal comme ça. Macy est dans sa tente, elle se repose. Mara, elle, je ne sais pas où elle est. Donc, ouais. A part les quelques personnes bien blessées qui restent ici, et qui se reposent aussi, je suis seule dans les parages. Non pas que ça me dérange, hein. Mais, vu le tas de tissus en tout genre qu'il me reste à plier ou enrouler, ça risque d'être encore bien long. Alors assise sur l'une des caisses vides, un peu à l'écart des premiers blessés, je relève la tête d'un coup en sentant une main sur mon épaule. Pas besoin de me tourner pour savoir qu'il s'agit de Zack. « Bonsoir mademoiselle. On se connaît? » Sa question me fait rouler des yeux, alors que je pose un nouveau bandage prêt à être utilisé dans ce petit carton à côté de moi où les autres sont déjà rangés. « Bonne question. A toi de me le dire ? » que je lui réponds, tournant juste légèrement la tête vers lui pour le regarder du coin de l’œil. D'accord, je suis toujours un peu énervée contre Zack, même si ça ne nous empêche pas de partager la même tente, et avec mon petit protégé en prime. Quelle idée débile il a bien pu avoir, de risquer sa vie pour se faire arrêter ! Puis bon, il faut bien avouer que nos premiers jours sur Terre ne nous ont pas franchement permis de parler et encore moins d'être seuls. Surtout que ça fait des mois qu'on ne s'était pas vus. Et que.. Non. Stop, j'ai dis. Bref. « Tu fais quoi de beau? » Baissant la tête vers ce tas de linge qu'il me reste encore à gérer, je soupire doucement tellement j'ai l'impression d'en avoir autant qu'il y a une heure de ça en arrière. « Oh.. Juste un peu de rangement. » que je me contente de lui répondre. Sans trop en dire. Je ne suis pas vraiment d'humeur, de toute façon. Et ouais. Il ne va pas s'en tirer comme ça, parole de Griffin. « J'ai fais quelque chose ou quoi?.. » Il n'en faut pas plus pour que je me retourne, toujours assise sur cette caisse, pour pouvoir croiser son regard. Il est sérieux ? Il faut que je lui rappelle ce qu'il a bien pu faire comme connerie, il y a un peu plus de trois mois de ça ? « Tu veux vraiment qu'on parle de ça ? » Genre, maintenant ? Ici ? Face à ces quelques blessés qui devraient tendre l'oreille s'ils entendent qu'on finit par s'engueuler ? Mouais. Soupirant, j'en détourne le regard. Disons que j'ai du mal à me dire qu'il a pris de tels risques. Pour moi. Heureusement, on part sur tout autre chose. Pour le moment. « On reste bloqué ici? On a un but a atteindre à part ce Mont? J'vois pas pourquoi on bosserait pour eux la haut. Ils nous ont reniés après tout..Peut importe les raisons de chacun. Tu penses vraiment qu'ils vont nous gracier? Tout ceux présents ici, même ceux morts par "respect? Ou on est juste des rats de laboratoire qui se feront exécuter dès qu'il sauront qu'on peut vivre facilement ici? » Face à tant de questions, j'avoue que je ne sais même pas vraiment quoi répondre. Oui, on reste ici pour le moment. On ne peut pas bouger de là. Surtout pas avec l'autre partie de la navette qui manque. Et pour ce qui est de l'Arche, étant donné qu'à l'heure actuelle je n'ai encore aucune idée des injustices qui y régnaient, je ne peux même pas penser à l'idée qu'ils vont finir par nous abandonner. « On n'a pas trop le choix pour le moment. » Et en disant ça, je jette un regard vers les blessés les plus proches de moi, qui ont vraiment morflé à notre arrivée et qui ne supporteraient juste pas le moindre voyage. « Et tu t'égares, Zack. » que j'ajoute en secouant la tête de gauche à droite. « Jamais ma mère ne laissera personne nous abandonner. Ils nous gracieront, mais pour ça, il faudrait déjà qu'on arrive à les contacter.. » Ça, aux dernières nouvelles, ça risque de mettre un peu de temps. A voir. Mais, oui. Je suis sure que jamais ma mère ne laisserait se prendre de telles décisions, alors qu'on est là, à tenter de survivre sur une Terre qui a évolué sans nous depuis des siècles. « Dis voir.. Tu peux m'expliquer ce qui t'a pris au juste, pour te faire arrêter ? » Et non, je n'ai finalement pas pu m'empêcher de lâcher cette question que je me pose depuis notre arrivée sur Terre et donc, depuis que je l'ai revu. Si j'ai su qu'il s'était fait arrêté il y a quelques mois, j'avoue que je ne sais pas ce qui lui est passé par la tête. Et comme c'est relativement calme, là, autour de nous … Il n'y échappe pas.
Malheureusement, mon état de stress constant ne m'aide franchement pas à baisser ma garde. Pas même avec Zack. Ça me rend dingue qu'il soit ici, sur Terre, alors qu'on ne sait toujours pas si on va finir par pouvoir juste « vivre » et non plus « survivre » ici. Du coup, j'avoue que je suis sans doute un peu froide avec lui. Parce qu'il a juste foutu sa vie en l'air en se faisant emprisonner puis envoyer sur cette planète plus hostile qu'on ne le pensait. « Hmpf. Non c'est pas adapté. » Je ne peux pas m'empêcher de sourire, même si légèrement, en voyant qu'il ne cherche pas le conflit. Bonne nouvelle, qui m'apaise un petit peu. Mais, voilà toutes ces questions qu'il m'envoie et auxquelles je n'ai pas franchement de réponse claire à donner. Je n'en sais pas plus que lui après tout. J'en sais même sans doute moins. Rien que sur l'Arche, j'étais plus qu'isolée. Je n'avais aucun contact avec les autres de ce projet C, comme tous ceux du Niveau 2. On était à part, on n'avait pas le droit à ces cours de Pike pour nous préparer à tout ça. Non. Mais, qu'importe. Au final, on est tous là. Et si Jaha a dit, pendant ce voyage interminable vers la Terre, qu'on serait graciés, on le sera. J'ai confiance. « Mouais.. J'en sais rien. » Haussant les épaules, mon regard dérive vers tout ce que j'ai pu mettre en ordre pour le moment, et ce qu'il me reste encore à faire. J'en soupire doucement. « On n'a pas trop le choix d'y croire, tu sais ? » que je finis par lui répondre, tentant ainsi de l'inciter à relâcher un peu ses questionnements sur tout ça. On sert de cobaye, sur cette planète. On risque fortement d'y laisser nos vies. Les scientifiques de l'Arche sont formels, le taux de radioactivité est encore beaucoup trop élevé pour qu'on puisse y vivre. Ce n'est sans doute qu'une question de temps.. Mais, s'ils se sont trompés, et bien, on mérite bien ces grâces, non ? « Vu l'état de la radio, faudra attendre. Elle m'a l'air bien amochée quoi. Faudra que je voir pour m'y atteler mais surement pas possible que je fixe ça.. Je crois le fait que ta mère nous abandonnera pas. Mais ils ne vont pas nous gracier. J'y crois pas. » qu'il me répond, alors que je parlais juste de contacter l'Arche. « On verra bien pour ces radios. Vous êtes plusieurs à bosser dessus. Il y en a bien une qui finira par fonctionner à nouveau. » Du moins, je l'espère. Finalement, je détourne mon regard de lui, alors qu'il dit douter du fait que le Conseil finira par nous gracier. Peu importe, on risque de ne pas le savoir de toute façon.
N'empêche, j'ai réussi à tenir un bon moment avant de mettre les pieds dans le plat, histoire de rappeler à quel point Zack a pu perdre la tête sur l'Arche. Je me doute des raisons qui ont pu le pousser à faire ça, mais quand même. « T'as vraiment cru que j'allais te laisser venir ici seule? Sans aide. Plutôt crever. Puis, j'ai saboté des champs et j'ai filé les rations de repas a tout le monde. C'est rien de grave. » Comme je m'en doutais, c'est à cause -ou grâce ?- à moi qu'il est là. L'entendre me dire ça me fait soupirer doucement. C'est de la pure folie. Il en a conscience ? Et rien de grave.. Tout est relatif, hein. Si ça ne l'était pas, il ne serait pas ici. « Tu m'en veux pour ça clairement? » Oui.. ? « Mais attends je comprends pas la.. » Fronçant les sourcils, j'ai du mal à le suivre. Pourquoi ça se retourne contre moi, d'un coup ? C'est pas moi qui a juste risqué ma vie pour venir sur Terre. « Donc, c'est bien à cause de moi.. » Une remarque que je me fais à voix plus haute que je ne l'aurai voulu. Tournant ma tête à nouveau pour le regarder, je finis par m'accouder sur la table tout en passant une main sur mon visage, clairement fatigué. « Tu me demandes si je t'en veux ? » Très bonne question ! « Bien sûr que oui. » Je finis par tourner ma tête vers lui, posant mon menton contre la paume de ma main. « T'aurais pu y rester ! T'aurais pu ne même pas être envoyé sur Terre. » J'en perds mes mots sur le coup. Mais, ça va aller. Ouais. « Comment t'as su ? » Une question assez imprécise vu comme ça, mais qu'il devrait clairement comprendre. Comment il a su pour cet envoi sur Terre ? Comment il a su que j'en serai ? Beaucoup trop de questions encore sans réponses fusent dans ma p'tite tête.